est l'une des fleurs les plus bizarres de l'Amérique du Nord.
Il est remarquable que les semis de ces parasites des racines inhabituelles sont même capables de trouver la racine hôte enfoui dans le sable. Une espèce étroitement liées (Pholisma de arenarium), qui présentent un comportement parasitaire similaire, le fait en envoyant des «racines pilotes» deux pieds sous la surface du sable.Quand ils atteignent le voisinage d'un arbuste d'accueil, les racines pilotes envoient des "racines" haustéries spéciales qui relient et pénètrent dans la racine de l'hôte. La connexion haustorial absorbe des glucides et des acides aminés fabriqués par l'arbuste photosynthétique hôte. La plante peut être assisté par d'autres facteurs tels les dunes de sable changent continuellement qui aident les graines de voyager plus loin dans le sable, ou ils peuvent être transportés par les fourmis moissonneuses et par les rongeurs qui creusent dans les dunes sous des arbustes hôtes.
Pholisma sonorae se trouve dans seulement quelques endroits dans les Dunes Algodones de la Californie du sud-est et l'Arizona adjacent, et dans les dunes de sable de El Gran Desierto à Sonora, au Mexique. Les tribus amérindiennes utilisées pour manger leur tige charnue, cru ou rôti sur un feu de camp.
Le Labbe antarctique, cet oiseau physionomiste capable de distinguer n?importe quel visage humain
06/04/2016 21:55
L’Homme a bien souvent tendance à penser qu’il est la seule espèce intelligente vivant sur Terre. Mais au fur et à mesure que la science avance, elle semble nous démontrer le contraire, comme avec l’exemple du Labbe antarctique, une espèce d’oiseau qui semble capable de différencier plusieurs individus à partir de leur visage. SooCurious vous présente ce curieux animal.
Le Labbe antarctique est un oiseau vivant dans l’Antarctique et notamment sur l’île du Roi-George, entre l’Amérique du Sud et l’Antarctique. Là, l’Homme s’aventure très peu, sauf pour d’éventuelles missions scientifiques, ce qui implique que le volatile n’a, a priori, pas appris à reconnaitre notre espèce au cours de son évolution. Une équipe de scientifiques coréens a pourtant découvert que l’animal était capable de reconnaitre les visages humains.
A l’origine, le docteur Won Young Lee et son équipe de chercheurs ont résidé sur l’île du Roi-George afin de surveiller le développement des oeufs et des poussins des Labbes antarctiques durant la période d’éclosion annuelle. Mais au cours de leur étude, les scientifiques ont pu constater que les oiseaux devenaient de plus en plus agressifs vis-à-vis des visiteurs les plus réguliers. L’équipe a donc décidé de mener une expérience pour déterminer si les volatiles étaient capables de différencier un homme d’un autre.
Pour leur nouvelle étude, les chercheurs ont rendu visite à leurs hôtes par paires, chacune étant composée d’un « intrus », c’est-à-dire une personne ayant déjà accédé au nid d’un Labbe antarctique, et d’une personne « neutre » qui n’y était jamais allée. Et pour rendre l’expérience plus valable, les deux individus étaient systématiquement habillés de la même manière.
Etonnamment, l’équipe de chercheurs a pu observer que les oiseaux attaquaient inévitablement l’intrus, ne montrant aucun intérêt pour la personne « neutre ». Cela suggérait donc que les volatiles reconnaissaient les humains ayant perturbé leur nid et se sentaient obligés de les chasser. Et comme les vêtements des deux scientifiques étaient similaires, et que le vent de l’Antarctique ne permet pas de distinguer facilement les odeurs, l’équipe du docteur Won Young Lee en a déduit que c’est par le visage que les oiseaux différenciaient les deux visiteurs.
Surtout, de précédentes études avaient déjà montré que les corbeaux sont également capables de reconnaitre des visages humains, suggérant que les oiseaux avec de grandes capacités cognitives disposaient d’un telle compétence.
Reste que les Labbes antarctiques ont démontré cette capacité après seulement quelques intrusions, ce qui semble signifier, selon les auteurs de l’étude, que ces volatiles sont dotés d’une grande intelligence. Ainsi, les chercheurs ont pu constater, chez le même animal, d’autres signes pointant vers de grandes capacités cognitives. Par exemple, les Labbes antarctiques ont montré qu’ils étaient capables de voler de la nourriture à d’autres espèces d’oiseaux, ou encore de voler le lait des femelles éléphants de mer lorsqu’elles allaitaient.
Ces oiseaux sont dotés d’incroyables capacités qui semblent indiquer une grande intelligence. En plus de nous en apprendre davantage sur cette espèce, cette étude nous donne également une leçon d’humilité, nous apprenant que beaucoup d’animaux sont plus malins qu’on ne pourrait le croire.
Généralement considérée comme muette, la girafe émet en réalité un bruit, exclusivement nocturne, que des chercheurs ont qualifié de «bourdonnement», selon une étude dirigée par l'Université de Vienne.
Connu jusqu'à présent uniquement pour quelques raclements de gorge, le ruminant au cou démesuré et aux cordes vocales atrophiées est capable de produire un «bourdonnement» offrant une «riche structure harmonique», selon cette étude internationale publiée par la revue BioMedCentral.
Pour parvenir à cette découverte, une équipe de chercheurs dirigée par la Viennoise Angela Stöger a réalisé pas moins de 947 heures d'enregistrements de girafes dans trois zoos européens, à Vienne, Berlin et Copenhague.
Parmi des centaines d'heures de silence absolu, quelques séquences ont révélé, dans les trois lieux, ce bourdonnement des girafes, toujours de nuit.
Les chercheurs émettent l'hypothèse que ce bruit, réalisé quand les girafes sont isolées les unes des autres, leur sert à rester en contact avec leurs semblables quand ils ne sont plus à portée de vue. Aucun personnel de zoo n'avait signalé un tel bourdonnement jusqu'à présent.
«L'exploration de la communication vocale de girafes s'est révélée gourmande en temps, fastidieuse et très exigeante», ont reconnu les auteurs de l'étude.
Vienne est la capitale de l'Autriche. Elle est aussi Land, en allemand Bundesland Wien. Elle est située dans l'est du pays, et traversée par le Danube. Wikipédia
Tombant dans l’oceĢan Arctique, les falaises de pergeĢlisol – un sol geleĢ en permanence – des îles de la Nouvelle-Sibérie deĢvoilent reĢgulieĢrement des restes treĢs bien conserveĢs de mammifeĢres preĢhistoriques. Une conseĢquence du reĢchauffement climatique, la fonte acceĢleĢreĢe contribuant aux eĢboulements.
Les îles de la Nouvelle-Sibérie, dernier refuge des géants
Les chasseurs d’ivoire ont les yeux braqueĢs sur la Grande Liakhov, mais celle-ci n’est pas l’unique cimetieĢre de mammouths de la reĢgion. Depuis leur deĢcouverte aĢ la fin du XVIIIe sieĢcle, chacune des douze autres iĢles de l’archipel de Nouvelle-SibeĢrie a livreĢ des vestiges de meĢgafaune en grande quantiteĢ. Pourquoi une profusion de fossiles dans cette reĢgion ? Les animaux fuyaient-ils les chasseurs? Des speĢcialistes avancent une autre hypotheĢse : lors du dernier aĢge glaciaire, ces terres eĢtaient des collines sur l’immense steppe ouĢ vivaient les mammouths. Il y a 10 000 ans, la fonte des glaces a inondeĢ la plaine, formant l’oceĢan Arctique et contraignant peut-eĢtre les pachydermes aĢ se reĢfugier sur les hauteurs ouĢ, priveĢs de nourriture, ils finirent par s’eĢteindre. Leurs ossements gisent ainsi non seulement dans le pergeĢlisol des iĢles de Nouvelle-SibeĢrie, leur ultime refuge, mais aussi sous la mer alentour. DeĢcouvert en 1908 sur la Grande Liakhov, le squelette d’un de ces colosses troĢne aujourd’hui au MuseĢum d’histoire naturelle de Paris.
Un stupéfiant bestiaire
Le mammouth laineux tient son nom de ses longs poils (90 cm). Le poids de ce mastodonte allait jusqu’aĢ six tonnes et sa taille, 3,40 m au garrot. Il ingurgitait 200 kilos d’herbe et de branches par jour. Les mammouths vivaient dans des groupes fondeĢs sur le matriarcat : la femelle la plus aĢgeĢe dirigeait un clan de deux aĢ neuf individus. Les maĢles, eux, demeuraient solitaires jusqu’aĢ la peĢriode du rut. Une varieĢteĢ naine du mammouth laineux vivait encore dans le nord de la SibeĢrie 2000 ans avant notre eĢre.
Le tigre à dents de sabre - Ses proies n’avaient aucune chance de lui eĢchapper. GraĢce aĢ des canines aceĢreĢes de 20 cm, le Smilodon fatalis eĢtait une machine aĢ tuer. Sa structure osseuse massive et ses os longs le rendaient adapteĢ aĢ la capture de grosses proies : chevaux, beĢbeĢs mammouths, bisons. Les scientifiques pensent que seules les femelles chassaient en groupe alors que le clan obeĢissait aĢ un maĢle dominant. Ce preĢdateur a disparu il y a 10 000 ans, aĢ la fin de la dernieĢre peĢriode glaciaire.
Le rhinocéros laineux - Trois tonnes, 2 m de haut, 3,5 de long, ce rhinoceĢros eĢtait sans doute l’une des espeĢces animales les plus robustes des steppes froides du pleĢistoceĢne. Il posseĢdait deux cornes – dont la plus grande mesurait 1,30 m – qui ne servaient pas seulement aĢ se deĢfendre des autres animaux mais aussi aĢ repousser la neige. A mesure que le climat se reĢchauffait, les rhinoceĢros laineux ont perdu leurs longs poils brun fonceĢ. Ils ont totalement disparu environ 8000 ans avant notre eĢre.