Ingrédients : 4 gros oignons pelés et finement émincés 30 g de beurre 100 g de gruyère râpé 70 cl de bouillon de volaille 60 cl de bière blonde 4 tranches de pain de campagne
Préparation :
1/ Faites chauffer le beurre dans une cocotte. Ajoutez les oignons émincés et laissez revenir jusqu’à ce qu’ils soient translucides. 2/ Versez le bouillon puis la bière. Salez, poivrez et faites cuire à feu doux pendant 30 minutes. 3/ Préchauffez le four en position grill. 4/ Posez les tranches de pain sur la plaque du four, faites-les dorer des deux cotés, puis recouvrez-les de gruyère râpé et remettez sous le grill pour gratiner. 5/ Répartissez la soupe dans 4 assiettes creuses, posez dedans les tartines gratinées et servez aussitôt.
Galilée, le découvreur d?étoiles qui a osé défier l?Eglise
10/01/2017 14:30
Galilée était plutôt destiné à la musique ou à la médecine. Cet autodidacte, fasciné par les travaux de Copernic, se fit découvreur d'étoiles et fut condamné pour hérésie.
Galileo Galilei était plutôt destiné à la musique, le métier de son père, ou à la médecine, qu’il étudia à l’université de Pise. Mais quand, en 1585, il retourne dans sa famille, à Florence, c’est sans son diplôme. Tout ce qui intéresse le jeune homme, ce sont les mathématiques et la physique. Il est fasciné par l’oscillation du pendule, la chute des corps, a lu Les Eléments d’Euclide (300 av. J.-C.) et, surtout, l’astronome polonais Nicolas Copernic qui, cinquante ans plus tôt, a défendu l’idée que la Terre tourne autour du Soleil. Autodidacte, Galilée décroche un poste de professeur à l’université de Pise, puis, trois ans plus tard, en 1592, la chaire de mathématiques dans la prestigieuse université de Padoue.
L’un de ses élèves n’est autre que Cosme II de Médicis. Ce dernier, une fois devenu grand-duc de Toscane, en 1610, l’invite à Florence avec le titre de mathématicien principal. A 46 ans, Galilée se consacre donc à la recherche dans une villa mise à sa disposition par la famille Médicis. Le savant y fait ériger une tour, du haut de laquelle il observe les étoiles grâce à une lunette astronomique, invention qu’il a lui-même mise au point l’année précédente. Il étudie les reliefs de la Lune, les satellites de Jupiter, les anneaux de Saturne, les phases de Vénus ou encore les tâches solaires. Pour remercier ses protecteurs, Galilée donne aux satellites de Jupiter qu’il a découverts le nom de Stellae Medicae, "Etoiles Médicées".
Il est de plus en plus persuadé que Copernic avait raison : la Terre tourne ! Les adversaires de la théorie copernicienne sont nombreux, au sein de l’Université d’abord, puis de l’Eglise. L’affaire est portée devant le Saint-Siège. En 1616, la doctrine copernicienne est interdite. Galilée n’est pas inquiété. Mais dans les années 1620, il rédige un traité, le Dialogue sur les deux grands systèmes du monde. L’ouvrage est une charge virulente contre la théorie géocentrique. La sortie de ce livre, en 1632, provoque un scandale à Rome. L’année suivante, Galilée est condamné pour hérésie à la détention à perpétuité, avant que sa peine soit commuée en résidence surveillée. Soutiens indéfectibles de l’astronome, les Médicis, en la personne de Ferdinand II (1610-1670), l’accueillent avec ses disciples et lui permettent de poursuivre ses travaux.
A la mort de Galilée, en 1642, Ferdinand II et son frère Léopold souhaitent ériger un monument digne de sa mémoire. Face au refus des autorités religieuses, ils le font inhumer dans la chapelle familiale des Médicis. Ce n’est qu’en 1737 que le dernier des Médicis, Jean-Gaston, fait édifier dans l’église Sainte-Croce le tombeau que son aïeul avait rêvé pour son ami Galilée.